se ballade sur la Carte du Maraudeur
| Sujet: Angie W. Littleton [Done] Jeu 10 Fév - 13:42 | |
| « ♣ Angelina Weather Littleton ♣ » [Feat. Kristen Stewart]
© wenou |
« Cela fait cent soixante dix ans que mes pieds battent le sol de ce continent. Plus d'un siècle et demi que je côtoie des personnes dont le visage change, mais dont les mœurs demeurent les mêmes. Oui je suis une vampire, et mon histoire n'a rien de banal, comme la plupart des personnes résidant sur cette Terre. Terre, qui se veut si vaste mais qui n'est que le maigre espoir d'un vieux fou. Je suis sans nul doute la preuve que ce monde n'est pas aussi normal que l'on veut bien le croire... Je suis une fleur qui ne fane jamais, alors que le monde conçoit sa perte. Je suis un désir qui éveillera toujours l'envie des autres. Je suis une entité à laquelle vous ne pourrez échapper. Je suis Angelina Weather Littleton, autrefois fragile, et aujourd'hui aussi forte que le fer.
« Et comme toute histoire, il faudrait que celle ci débute par cette fameuse tournure littéraire. Je n'en n'ai que faire, je suis mon propre chef. Je naquis dans une ville de la Louisiane, non loin de Bâton Rouge, la Nouvelle Orléans. Berceau, de ce qui semblait être un espoir pour une certaine couleur. Ville riche, à la fois par son commerce maritime que par son brassage de population, qui permit d'acheminer des connaissances mondiales. Je ne puis malheureusement vous conter la fondation de cette dernière, mais mon défunt père fut l'un des pionniers de cette création. Du moins, d'après ce que j'ai pu en connaître. Ma naissance fut le fruit d'une union d'un colon anglais, venu fouler le pas sur le Nouveau Monde, alors qu'il fuyait la tyrannie anglicane de l'époque, et d'une française, déportée dans cette contrée, après avoir eu l'obligation de suivre son père. Ce fut un certain 9 avril 1840, trois années après que l'union fut célébrée, que je poussais mon premier cris, et que je pu enfin attacher de l'importance dans un monde que j'allais apprécier. Oui, je l'appréciais dans ma jeunesse. Friande et avide de connaître les limites d'un monde dans lequel les femmes ne tenaient qu'un rôle de mères porteuses. Mais qui étaient tout de même plus estimées que ces esclaves. Ma famille en possédait deux, payés au lance pierre bien entendu, mais qui s'avéraient être utiles quand il s'agissait d'un besoin imminent. Ce fut d'ailleurs grâce à l'une d'elle que je reçu l'art de savoir manier certaines choses. La couture, ainsi que la cuisine faisaient partis intégrantes de son enseignement. Et de ma mère, je reçus l'affection dont j'avais besoin. Cependant, mon caractère ingrat n'était jamais satisfait du peu qu'il recevait, et avait besoin de toujours aller plus loin, de défier mon autorité paternelle. Cette figure emblématique et dont un respect est mise en place dés qu'il s'agit de traiter en sa compagnie. Aventurière et avide de connaître un monde dans lequel, tout n'était pas aussi soyeux que le tissu ornant ma robe, il m'arrivait de partir dans la campagne pendant une journée, ou une nuit. Rien ne me faisait peur, et les livres dans lequel je devais me plonger expliquait bien que l'Homme était amené à découvrir de grandes choses. Il l'avait déjà fait, et le ferait le long de mon existence. La traite de l'esclavage fut le clivage le plus omniprésent dans ma vie d'humaine. Mon père, cet abolitionniste chevronné souhaitait établir à l'aide de ses compagnons une équité pour les êtres qui nous venaient en aide. Bien entendu, mon cœur battait de ce côté également. Cependant une fille de l'époque se doit de ne rien dire, et ne rien penser. A peine était-il fier que nous sachions lire... Quoi qu'il en soit, nous fumes sur un terrain hostile, et le plus dangereux lorsque débuta cette guerre. Les prémices de la guerre de Sécession comme ils l'appelleraient plus tard. Un renouveau qui était censé changer le quotidien, et qui permettrait aux États Unis d'Amérique de prouver leur intangibilité et leur ouverture d'esprit à travers le monde. Je fus contrainte de voir mon père partir sur le front. Et une lettre nous informa, quelques mois plus tard de son décès. Ma mère reçut les condoléances du commandant en personne, mais qu'il soit ou non important, le résultat demeurait le même. Prenant les choses sous son aile, ma mère décida de notre départ pour des terres beaucoup moins hostiles. Le nord était la meilleur stratégie quant à l'assurance de ma sécurité. Nous partîmes à l'aube de mes douze ans rejoindre un cousin, bien entendu je ne l'avais jamais ne serait ce que croiser dans ma vie, dans une petite ville du Dakota du Nord. Amaranth nous accueilli, comme elle accueillait nombre de familles perdues. Et nous pûmes enfin, après un long voyage nous reposer. »
« Automne 1852, nous voici enfin arriver dans cette petite ville, composée d'un maire et de quelques habitants. Des fermiers entourent ce qui semble être une église. Il y a assez de travail pour survivre. Du moins, c'est ce que je pense. Mon rang ne m'autorise pas à travailler la terre, chose que je regrette. Mais ma curiosité me guide vers une étude approfondie de cette ville. Quelque chose s'est passée ici... Une chose assez lugubre à en juger par le comportement des personnes. Elles nous épiaient, et nous blâmaient comme si nous étions des créatures de l'enfer. Notre cousin nous informa alors de ce qu'il s'était tramé dans cette bourgade. Et ma mère et moi nous heurtions à une impasse. Il nous parla de créatures dénommées vampires, des êtres du mal, dont le plus vieil adage explique qu'il s'agissait d'humains ayant pactisé avec le diable en personne afin de vivre une vie sans fin. Des puritains tels que nous l'étions ne pouvaient comprendre une telle chose. Après tout, le Seigneur ne nous a t-il pas enseigné, que nous naissons pour mourir et le rejoindre dans le royaume des Cieux. A l'heure d'aujourd'hui, je puis vous convaincre, que le Diable est bien plus offrant que ce Seigneur de vos louanges. Mais à cette époque, je ne le savais pas. Et mon jeune âge me permit d'en apprendre plus. C'est ainsi que je pus connaître les raisons de cette vision. Il y avait de cela plusieurs années, des créatures s'étaient emparées du fils du maire, et l'avaient tué. Mais personne n'avait pu retrouver la dépouille du défunt. Ce fut un temps où la magie était également une partie intégrante. Et ma curiosité ne fut jamais rassasié de ce qu'elle apprenait. Les années passées, et je cherchais à en apprendre davantage. Ma mère tomba malade pendant l'hiver 1855, et elle ne put se remettre de ses peines. Ce que l'on qualifia de dysenterie l'emporta dans la terre et la non-vie. Je me retrouvais seule avec mon cousin, et mon envie de connaître les énigmes auxquelles je ne pouvais rien. Les funérailles approchaient à grands pas, et ce fut ce jour là que je le vis. Il était seul, comme peint sur une toile, qui était le paysage environnant. Aussi beau et charismatique qu'un ange, et dont les traits semblaient avoir été taillé sur son visage rien que pour me plaire. On aurait cru qu'une aura émanait de lui. Je m'approchais sans me méfier, et lui demandais qui il était. C'est ainsi qu'il m'apprit qu'il était Jack Forbes, un soit disant descendant, portant le même nom que le fils disparu jadis. Je rentrais chez nous, et cherchais dés que je le pus des informations sur ce garçon. Un portrait me frappa, quand je reconnus les mêmes traits de celui qui s'était avancé. Je continuais de fouiller, pour finalement en venir à la conclusion qu'il était le même. Aucun descendant quel qu'il soit ne pouvait ressembler traits pour traits à son ancêtre de cette manière. Un an passa, sans que je ne puisse le croiser. Jusqu'à ce qu'il finisse par me retrouver, une soirée. Il me charma, et me testa dans mes pensées et dires. Si bien qu'il se prêtait à sourire à certaines de mes réponses. Ses yeux prenaient un aspect différent pour certaines questions, ce qui me laissait répondre de manière orale ce que je pensais tout bas. Ainsi donc, ils existaient, et je n'eus aucune frayeur à lui donner mon constat. Il s'en amusa, et nous rentrâmes dans un jeu de séduction et de débauche qui nous caractérisa pendant un an. Du moins, lorsqu'il me rejoignait. Nous nous aimions d'une certaine façon, aussi perverse soit-elle, mais nous ne pouvions nous résoudre à nous créer un avenir. Nos caractères nous l'interdisaient, et nous n'y pensions même pas. Seuls les instants que nous vivions nous importaient, si bien qu'il me mordait, et j'y trouvais là un plaisir incommensurable. Mais une nuit, nous en vîmes à parler de ce que nous redoutions le plus, et Jack décida de me transformer. Bien sûr, il fallait y voir ici un désir purement égoïste, visant à satisfaire sa libido à chaque fois qu'il me croiserait. Il me fit boire son sang, une offrande que j'acceptais tel un honneur sans précédent, et me tua quelques minutes plus tard, en me cassant les cervicale. »
« Lorsque je me réveillais, je me sentis complètement perdue. Je ne savais plus ou j'étais, ce que je faisais dans cet endroit, qui j'étais. Tout semblait flou, aussi trouble que la surface de l'eau en pleine tempête. La première chose qui me frappa, lorsque mon esprit put enfin réagir, fut le fait que j'étais seule, dans ce qu'il semblait être une grange. Ma tête brûlait, et mon estomac criait famine. J'avais l'impression de devenir folle, alors que j'essayais de remettre les évènements dans l'ordre. Une jeune femme rentra dans le bâtiment, elle n'en ressortit jamais... C'est alors que j'apprenais à découvrir mes nouvelles facultés, et mes nouvelles envies. Des envies aussi perverses qu'il n'avait jamais été donné d'avoir, du moins pas autant que lorsque j'étais encore une humaine. J'avais besoin de jouer, de séduire, pour mieux me nourrir de ce liquide si précieux. Je découvrais que je ne pouvais me fier au soleil, et trouvait toujours un endroit ou me cacher la journée. Il était aisé de persuader les humains à l'époque. Je décidais de partir, de manière à n'éveiller aucun soupçon et retournais chez moi, en Louisiane. A l'apogée de la guerre de Sécessions, je restais non loin des camps des soldats. Et veillait à toujours me rabattre du côté des vainqueur, leur sang était bien meilleur, à cause de leur vanité. Je n'allais jamais abréger les souffrances, au contraire, j'adorais les regarder agonir. Je mis un certain temps avant de pouvoir contrôler mes pulsions, et cette soif. Mais plus le temps passait, et plus je profitais sexuellement de mes victimes avant de les laisser nues sur leur lit de mort. Mes chemins me menèrent vers d'autres vampires, développant des pouvoirs, ce qui me permit de comprendre que moi même j'en possédais un. En effet, alors que l'un d'entre eux tenta de lire dans mes pensées, il se heurta contre un mur. J'avais la faculté de pouvoir générer un bouclier pour ce qui était des attaques psychiques, de quoi embellir ma personne. Bref... J'ai ainsi pu errer à travers tout le continent, ce qui me permit de faire des rencontres pour le moins attrayantes, une en particulier. Un autre vampire, pour lequel je ne suis pas indifférente... Ce fut au cours de l'été 1916 en Alaska. Je m'y étais réfugiée afin de pouvoir survivre plus aisément. Les nuits sont beaucoup plus longues dans cette partie du territoire. James Blake, un vampire plus âgé que Jack et dont la beauté n'avait rien de comparable. Tout en lui ressemblait à la perfection, sa prestance, son visage et son comportement. Il était tel un Dieu, auquel je m'étais confrontée, alors que je semblais avoir pris en chasse son festin. « La prochaine fois sera la bonne... » avais-je dit avec mon ton aussi séducteur que je le pouvais, alors qu'il me répondait d'une manière qui me laissait entrevoir qu'il venait de me tester. Bien sûr, nous passâmes des moments intimes ensembles, inoubliables, et intenses, comme jamais je n'avais pu le trouver ailleurs. Je m'éprenais de lui et lui demandais d'en apprendre davantage sur ma condition. Je vécus avec lui pendant dix ans, ce qui me laissais rêveuse à chaque fois que je l'apercevais. Mais ma crainte de devoir m'attacher, d'autant plus que celle ci paraît tellement multipliée lorsque l'on est vampire, m'effrayais. Et même si aujourd'hui encore, j'en suis malheureuse, je disparus. Les années passèrent telles des journées, si bien que je vis l'arrivée de l'an 2000 à la vitesse de l'éclair. Quelques années plus tard et nous voici en fin 2010. J'appris que des activités vampiriques et autres, bien entendu, depuis mon existence dans ce monde, je sais qu'il existe des loups garou, ainsi que des sorcières veillant à mettre un terme à notre espèce. Que de pauvres subalternes à mettre dans le même panier que les humains... Bref, je décidais donc de revenir dans cette ville ou tout commença. Jack devait probablement être dans les parages, et qui sait, mon chemin croiserait peut être celui de James... Quoi qu'il en soit, je réussis sans aucune difficulté à retrouver ma place dans la ville. Manipuler une humaine, afin qu'elle croit que je suis sa cousine éloignée, et ainsi me laisser 'vivre' chez elle fut un jeu d'enfant. Reste à savoir quel intérêt je vais trouver dans cette nouvelle vie. »
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« Age : 170 ans « Date & Lieu de naissance : Le 9 avril 1850 à la Nouvelle Orléans « Groupe : Walk alone for eternity « Pouvoir (Pour les vampires anciens ou sorcières - Un seul et dans la limite du raisonnable s'il vous plait) : Angie possède le don de pouvoir créer un bouclier mentalement. Ce dernier permet d'annuler n'importe quel pouvoir psychique lancé contre elle, ainsi que dans un rayon de quelques mètres. « Predefini [ ] Inventé [X] « Traits de Caractère : Qui est elle? Que veut-elle? Pourquoi est-elle une vampire et vous non? Que de questions... Certaines peuvent être résolues, d'autres pas... Quoi qu'il en soit, laissez moi vous rappeler qui était Angie lorsqu'elle était humaine. Jeune fille assez calme, et solitaire. Toujours à la recherche de réponses à ses questions, et ayant un goût très accru pour ce qui était de braver l'autorité. Angelina est née à la mauvaise époque, puisqu'on la considérait comme étrange. Elle devait être une fille bien sous toute les coutures, ne jamais parler au dessus d'un homme, ne jamais défier l'autorité de son père, suivre la masse sans rien dire. Seulement, ce n'était pas du tout en rapport avec ce qu'elle était. Téméraire, insouciante, ingrate, voilà les qualificatifs qui étaient utilisés à son égard durant sa jeunesse. Trop curieuse, elle ne pouvait jamais délaisser une de ses questions, surtout lorsqu'elle pouvait constater qu'elle n'y avait pas accès. Intelligente, elle mêlait souvent manipulation et sérieux afin de parvenir à ses fins. Et une fois devenue vampire, Angie a développé un sentiment de colère et de rage assez conséquent. C'est surement lié à ce qu'elle est, mais son égo s'est accru, considérablement, surtout lorsqu'elle prit conscience de son don de séduction sur les autres. Elle commença alors à s'enfermer derrière ce qu'elle appréciait, ne souhaitant plus avoir le moindre souvenir de sa vie passée. Elle n'en n'avait pas besoin, elle avait tout maintenant. Séductrice, elle aime amadouer ses victimes, et leur faire penser qu'ils la tiennent, alors qu'en réalité, elle les manipule à sa guise. Sans cœur, ce dernier n'a pas battu depuis de nombreuses années, et ne battra plus, autant s'amuser du malheur des autres. Toujours assoiffée, elle essaie de canaliser la moindre de ses envies ou de ses désirs du mieux qu'elle le peut. Désirs qui sont quasi permanents en elle, puisqu'elle ne veut pas contrôler cette partie. Amoureuse? Elle ne sait pas ce que c'est seulement, puisqu'elle ne l'a jamais été. En revanche son caractère jaloux et possessif peut faire parti de ce trait de caractère. Violente, elle ne cherche pas à contrôler sa force. Envieuse et désireuse, c'est ce qui arrive quand elle se trouve à proximité d'une potentielle victime. « Orientation Sexuelle : Hétérosexuelle « Statut Marital : Célibataire « Citation ou Proverbe : « La fin justifie les moyens »
« Votre Prénom [ ou Pseudo] : Mdr c'est vraiment nécessaire? Bon euh alors y en a tellement que je ne sais pas lequel donner lol. Wenou pour vous servir « Age : 23 pfff « Comment avez vous connu le forum ? : Par ma soeur « Qu'en pensez vous ? : Je l'aime beaucoup, sinon je ne serai pas là « Votre présence ? : Bah tous les jours sauf problèmes « Votre niveau de RP ? : 0,5/20 mdrrr | « Exemple de Rp :
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Qu'est ce que l'humanité? De nombreux savants répondraient à cette question d'une manière bien philosophique visant à admettre qu'un humain était une entité capable de pouvoir se penser en train d'agir. Un être doté d'une certaine forme d'intelligence, et qui cherche toujours à acquérir une chose qu'il ne possède pas, un être qui ne peut être ravi de ce qu'il côtoie et qui aime geindre de ses moindres malheurs. Une cellule qui finit toujours par mourir pour n'être qu'un vulgaire tas de poussières. N'est-il pas tragique de savoir que l'on court à notre propre fin? Alors qu'elle était comme ceux qu'elle n'appréciait pas, la vampire était aussi ignorante qu'eux quant à cette fin. A peine au temps de ses dix sept années, elle avait été confronté à son trépas, sans qu'elle ne s'y attende. Mais elle y voyait à présent une naissance. Car c'était par cette perte qu'elle avait pu acquérir une aubaine en pouvant gouter au joie d'une vie immuable et sans contrainte de temps. Une non vie, comme on la qualifiait bien souvent, qui l'avait doté une force assez conséquente et d'une nature réfléchie, qu'elle n'aurait jamais pu posséder en restant une simple humaine. Son savoir était bien supérieur à celles qu'elle côtoyait tous les jours dans l'enceinte de ce château lugubre et morose. Un savoir, qu'elle se plaisait à dissimuler, afin de ne pas nuire à son stratagème qu'elle avait élaboré il y avait un certain temps. Elle était en fin parvenue au niveau qu'elle attendait depuis plus de vingt ans maintenant, à savoir l'attente que ce Potter puisse enfin atteindre son âge requis pour que cette prophétie soit mise en œuvre. Une vengeance qui l'avait animé, et dont elle s'était enfermée à l'intérieur, se donnant un sens bien tracé à son existence. La vampire allait enfin pouvoir assouvir ce à quoi elle aspirait tant. A moins qu'elle ne le puisse, et que son pouvoir ne soit pas assez conséquent pour y parvenir. Après tout n'était-il pas véridique que tout être dispose d'une faiblesse, et qu'il ne puisse exister un pouvoir si grand qu'il pourrait perdurer au delà des années et des siècles? Son créateur était-il certain de rester dans cette position pour le reste de l'éternité? Et cette dernière pourrait-elle perdurer indéfiniment? Loin était la jeune fille qui pouvait croire en une non-vie sans aucune fin. La naïveté ne l'animait plus et ce depuis la création de sa fille. En effet, elle avait été la preuve même que l'on pouvait ne pas croire en ses convictions et que l'on se voyait toujours confronter à l'inattendu que l'on ne pouvait détourner. C'est pourquoi, le temps lui manquait terriblement. Et la disparition de Potter dans la nature ne l'aidait en rien. Cependant, elle avait appris depuis peu que Ronald Weasley reviendrait au château, afin d'obtenir une protection qu'il pensait impénétrable. Les sorciers pouvaient parfois être aussi idiots que les moldus qu'ils détestaient tant. A moins que cette folie soit au contraire, un moyen de se protéger. Le vieil adage apprend bien une chose sur la proximité qu'il faut établir envers ses ennemis. La vampire le mettait bien à l'œuvre, mais avait risqué de s'y brûler les ailes dernièrement. Son esprit était plus évasif qu'elle se prêtait à le croire, et ce dernier lui jouait des tours. Animée par le feu du jeu et de la passion, elle pouvait en perdre sa quête première, comme elle l'avait connu il y avait des années maintenant. Celui qui avance le fait que l'on pouvait apprendre de ses erreurs ne connaît rien des ressentis d'un vampire. Ou ne l'applique qu'à un certain degrés. Car Angelina, aussi froide pouvait-elle être ne parvenait pas à chasser Lemnus de son esprit. L'intrigue et la volonté de croiser à nouveau son chemin faisaient qu'elle en oubliait certains détails de son plan initial. D'autant plus que les 'recommandations' de son créateur à ce sujet l'incitaient à vouloir le contredire, et à agir selon son propre chef. Avide de liberté, la jeune vampire ne pouvait encore s'apercevoir qu'elle devenait elle même le serf d'une entité qu'elle ne comprenait en rien. Même si l'obsession et l'obstination faisaient parties de son caractère. Assise au coin d'une table de la bibliothèque, Angelina laissait longer ses doigts fins sur des lignes imprimées abîmées avec l'âge, mais dont le contenu ne lui était pas inintéressant. Ce dernier retraçait les derniers moments d'un sorcier, dont le temps était compté. Une première partie présentée telle un roman autobiographique avait permis à la vampire d'élaborer une nouvelle stratégie quant à une approche moins violente de sa proie. L'art de séduire n'importe qui lui avait été conféré à sa naissance, cependant, il faudrait qu'elle veille à accroître ce don. La défiance à son égard serait plus rude à présent, et un rapide coup d'œil vers une table voisine lui rendit conscience de ses pensées. Les humains et les sorciers, plus particulièrement, ressemblaient à des animaux sauvages, prêts à bondir sur la moindre personne tant que cette dernière sortait ne serait ce qu'un minimum de l'ordinaire. Cela valait, pour la plupart du temps, des amusements de la part de la vampire, qui regardait ce spectacle avec exaspération.
Plongeant à nouveau son regard sur le livre vieilli, elle constata sans grande surprise que ce dernier n'était pas achevé. Le sorcier devait être décédé, et personne n'avait surement pu retracer ses derniers instants. Un soupir de déception émana faiblement de ses lèvres, alors que son ouïe fut attiré vers une conversation qui n'était pas à laisser passer. -Potter est un lâche, nous sommes voués à vivre comme ça pour le reste de notre vie maintenant. -C'est un trouillard, si ses parents étaient encore en vie, il irait se cacher dans les jupons de sa mère... La vampire s'arrêta un instant à cette remarque, faisant mine de fixer une ligne de son ouvrage, alors que son esprit pensait déjà. La disparition de l'élu était mauvais signe. Cependant, il n'était pas encore prisonnier de Jedusor, sinon, le monde entier serait au courant de son exploit. Un sourire en coin trouva sa place sur les lèvres fines de la jeune fille qui émettait l'idée que ce mage aussi puissant voulait-il se croire, était incapable d'attraper un garçon de dix sept ans. Elle revint néanmoins à son idée première et admit que n'importe quelle créature qu'elle soit humaine ou surnaturelle, avait besoin de trouver du réconfort en une personne ou en une chose alors qu'elle se sentait perdue. Le jeune sorcier devait probablement être dans cet état d'esprit en ce moment même. Lui qui était seul, sans pouvoir avoir le moindre appui sur ses amis, et dont son avenir était promu à un entendement qui pouvait le dépasser. Trouver un apaisement aussi insignifiant soit-il pourrait le remettre sur le droit chemin. Mais vers ou pourrait-il se tourner? Poudlard aurait été la première réponse qui lui serait venue à l'esprit, il y avait de cela quelques jours, mais les retours de Weasley et de Granger n'allaient pas avec le caractère de Potter. D'autant plus qu'il n'avait plus le soutient de Dumbledore à présent. Peut être s'était-il rendu dans le monde des moldus, chez son oncle et sa tante? Non, il ne le pouvait, après tout il y avait eu une attaque de la part des mangemorts à cet endroit. S'y rendre aurait été imprudent et complètement aberrant. Elle se releva de son siège, laissant ainsi sa chevelure retombée sur ses épaules, alors qu'elle recherchait toujours le moyen qui pourrait la conduire à Harry. D'un pas aussi gracieux qu'envoutant, la vampire replaça l'ouvrage qui l'avait distrait sur une étagère et revint sur ses pas pour reprendre ses affaires et quitter les lieux. Elle se fondit dans les allées d'élèves sans la moindre difficulté et laissa ses pas la guider où bon leur semblaient, jusqu'à ce qu'elle ne ressente une présence qui lui était connue. Elle se retourna pour constater de ce pressentiment mais fut confrontée à une masse de personnes. Une nouvelle fois, un sourire en coin apparut sur ses lèvres, alors qu'elle continua sa route en s'amusant seule de son comportement. Elle se laissa guider jusqu'à être à l'intérieur de la salle commune des Serpentards, lieu qu'elle aurait voulu ne serait-ce qu'entrevoir alors qu'elle se trouvait dans cette même école, il y avait de cela une quarantaine d'années à présent. Elle se souvenait encore dans les moindres détails la manière dont tout lui apparaissait comme étant majestueux et d'une magie inconditionnelle, et à quel point elle appréciait le contact de ce monde après celui qu'elle connaissait chez elle. Sa maison... Ses parents... Après tout Potter n'était qu'un adolescent, par conséquent, et même si il n'avait pu connaître les joies d'une famille, ses pas le porteraient vers un cocon serein et calme. Godric's Hollow était le lieu de résidence de ses parents, et le lieu ou ils avaient été tué. Peut être était-il la bas? Le village était reculé, assez pour pouvoir s'y implanter alors qu'on le recherchait dans des places beaucoup plus vastes. C'était la bas qu'elle pourrait le trouver, cependant, elle ne serait probablement pas la seule à croire en cela. Le jeu en valait la peine.
Il était aux alentours de 20h30 lorsque Angelina quitta l'obscurité naissante du parc du château pour transplaner vers celle plus humide de Godric's Hollow. La pluie battait à son plein, laissant ses vêtements s'imbiber d'eau, alors que des mèches de ses cheveux se plaquaient sur son visage. Ne laissant qu'une fumée du à la différence de température entre son souffle et la fraicheur de l'air, Angelina usa de sa rapidité pour se fondre dans le décor et trouver un appui à l'embrasure d'un perron d'une maison en piteux état. Probablement inhabitée depuis de nombreuses années, un très bon endroit pour se dissimuler des yeux de tous. La jeune fille y pénétra, non sans avoir jeté un regard curieux derrière elle. Son arrivée avait suscité de l'agitation de la curiosité à quelques mètres de là. Un sourire machiavélique trouva vite sa place sur ses lèvres alors qu'elle invitait ses hôtes à venir la chercher. La vampire allait pouvoir s'amuser un peu, et se nourrir, même si ce sang là ne lui était pas des plus plaisant. Quinze minutes passèrent sans qu'aucun geste ni aucune entrée ne se fit, mais les flux sanguins qu'elle percevait lui indiquaient qu'ils étaient quatre. Un premier homme entra et s'avança d'un pas discret dans le couloir lugubre de la maison, et affichant par sa prestance et ses vêtements ce qu'il était. « Vous cherchez quelque chose? »lança t'elle d'une voix aussi rieuse qu'envoutante, ne laissant qu'entrevoir sa silhouette dans l'obscurité. Elle entendit au même moment les battements d'un coeur derrière elle, ainsi que le début d'une invocation. -Avada... « Stupéfix! » s'écria la jeune vampire en se détournant de son premier adversaire pour viser celui qui était derrière elle. Des étincelles rouges jaillirent de sa baguette, éclairant ainsi les visages des protagonistes de la pièce. Le temps sembla s'accélérer, permettant ainsi à Angie de trouver un abris derrière un nouveau mangemort qui venait de rentrer dans la maison. La tentation étant trop forte, elle ne put se retenir de le mordre au niveau de sa carotide, mais étouffa son cris en plaquant sa main contre sa bouche. La frénésie s'éprit d'elle, le serrant encore plus contre elle, sentant ses os craquer sous sa force, alors que son sang le quittait pour lui prodiguer cette sensation si plaisante et sensuelle lorsqu'elle le buvait. Elle ne disposait pas de la force de son aïeul pour s'arrêter, et alors qu'elle ressentait que la vie le quittait, son attention fut totalement détournée de la scène. Elle relâcha son emprise, en le tenant fermement pour estomper le bruit, mais n'eut pas le loisir de retourner dans la pénombre alors que l'on entendait distinctement un -Incarcerem. Des liens l'entourèrent, alors qu'un autre mage lançait distinctement un sort d'endoloris, la faisant tomber sous le poids des convulsions. Cherchant à se défaire de ses liens, elle se brula la main et serra ses dents pour étouffer son cris. Des chaines d'argent, probablement trempées dans de l'eau bénite, la vampire ressentit une pression au niveau de son thorax, alors que des convulsions reprenaient et aux travers desquelles elle put percevoir des dires. -Alors vampire, qu'est ce qu'on est venue faire ici? Elle grogna malgré elle en réponse à son mal, et ne put s'empêcher de répondre sur un ton qui se voulait joueur. « J'ai appris que les lieux regorgeaient de vermines dont il fallait se débarrasser. » . Encore de nouvelles convulsions l'obligèrent à serrer sa mâchoire alors qu'elle chercha à cacher son visage d'un feu qui crépitait et duquel le troisième mangemort se releva avant de venir abattre son poing contre son visage. « Que de véritables gentlemen... la société anglicane perd de son prestige. » rétorqua la vampire, avant de tourner son visage. « Code du règlement ? :
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Dernière édition par Angie W.Littleton le Lun 14 Fév - 20:59, édité 6 fois |
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